Récit du stage au Kirghizstan du 13 au 26 08 2023

Jour 1 – Dimanche 13/8/23

7 h 20 -C’est le grand départ pour notre voyage au Kirghizstan : 10 participantes + Bernard. Direction Aéroport St Exupéry où attendent déjà Ségolène, Colette et Françoise, suivies de Bernard et Ghislaine au stand Turkish Airlines. Comme souvent, le vol a 1 h de retard au décollage, arrivée heure locale 15h 30.

17h. Attablées dans un café de l’aéroport d’Istanbul, nous croquons les passagers en provenance de tous les coins du monde. On n’a pas repéré Kathy et Léa dans l’aéroport mais on les retrouvera dans l’avion. Sur WhatsApp, Alex me confirme que les « Réunionnaises » sont bien arrivées la veille. Quant à nous, encore une heure de retard, décollage à 21h 45. Du coup, le repas est servi tard et nous pouvons enfin dormir autour de minuit. Nous atterrissons à 6h 30 à Bichkek, Alex nous accueille, tout le monde a son bagage, ouf. Quel plaisir de se revoir.

Jour 2 – Lundi 14/08/23

Le « Plaza Hôtel »est comme toujours, classe et bien placé. Nous nous reposons un peu avant le petit déjeuner où je retrouve l’ensemble des participant(e)s. Je fais connaissance avec Léa, Kathy, Pascale et Sylvie B, contente de retrouver également Christine et Sylvie F. présentes en Ouzbékistan l’année précédente. Petite réunion – présentation du voyage par Alex. A mon tour, j’évoque le déroulé du stage en rappelant que les débutantes ne doivent pas s’inquiéter, je m’adapte dans tous les cas et serai particulièrement présente pour elles. Je propose une grande variété de techniques et outils pour que le carnet soit pétillant de vie. Pour moi, l’important c’est d’abord, « se faire plaisir et être fière de son carnet à la fin du séjour » quelque soit le niveau. Comme chaque année, j’ai prévu un carnet accordéon vierge qui circule. Chaque jour, l’une de vous dessinera en alternance, pour qu’à la fin du voyage, les 11 pages soient remplies. Chacune trouvera un petit moment dans la journée (ou la soirée) pour s’y consacrer. Dessin à votre convenance, assorti d’un motif du pays sur votre page. Au retour, je le fais imprimer sur le net avec des photos du voyage, et j’envoie un exemplaire à chacune.

Nous partons découvrir Bichkek, ses monuments, la relève de la garde, les personnages célèbres : Manas, Kourmandjan Datka, etc… Repas à 13h 30 dans un restaurant panoramique dominant toute la ville. Alex propose un dessin : trop compliqué, je ne veux pas les perdre sitôt arrivées !

De gauche à droite, Ghislaine et Bernard, Kathy, Françoise, Colette, Léa, Ségolène, Alex, (Sylvie et Pascale cachées) Christine et Sylvie B.

Le Kirghizstan faisait partie des anciennes Républiques Soviétiques. Depuis la chute de l’URSS, il a obtenu son indépendance le 31/08/1991. De confession musulmane majoritaire, la pratique de la religion, comme dans les proches pays autour, est modérée, sans ostentation. Visite de l’entrée monumentale de la Mosquée Centrale (style Turc). Installons nous à l’extérieur, pour le premier dessin. Je préconise de ne dessiner qu’une partie de l’édifice en mettant un Focus, par exemple, sur le minaret ou la coupole. Premier contact avec la perspective. Je montre les arrondis, concaves ou convexes en fonction du placement. On se chauffe, compliqué pour certaines. Mais c’est normal, il faut commencer, c’est toujours un peu stressant.

Un peu plus tard, nous dessinons la statue de Kourmandjan Datka, femme politique importante du pays. Bichkek Baatyr (Héros- 18ème) et les nouveaux murs peints nous accompagnent. Bientôt, il est l’heure de diner au restaurant Navas, qui a la particularité de faire danser ses serveurs pendant le service à une heure précise. Ensuite ils reprennent gentiment leur place ! Un jeune homme joue du komuz, (guitare à 3 cordes), autour d’un repas délicieux et copieux. Au retour à l’hôtel, nous étalons les carnets, comme nous le ferons chaque soir. Sylvie F. a commencé l’accordéon avec un majestueux Manas sur son cheval.

Jour 3 – Mardi 15/08/2023

Ce matin après le petit déjeuner, je sors mon « jeu de cartes ». Chacun(e) doit en choisir 3 parmi les 20. Ces cartes proposent des techniques de dessin différentes, à appliquer lors de la visite du grand Marché d’Och. D’abord, on se balade un peu, certaines achetant des bricoles, moi une casquette. Puis on se sépare pour dessiner, chacune connait ses consignes, entre 2 et 3 dessins maximum. J’essaie de trouver l’équipe, mais elles sont trop dispersées. On se retrouve à 12h15 devant l’entrée principale du marché. Repas avec dégustation du célèbre Plov. Colette a dessiné les chapeaux du marché dans le carnet qui circule.

14h : nous partons dans les 2 minibus pour Kyzyl Oï. Après le péage, nous attaquons la route de montagne, arrêt au col de Tuaschau, échange photo avec des locaux, la vallée de Sousamyr oscille entre 2000 et 3000 mètres et sa rivière joyeuse s’épanouit entre ses pentes. Déjà les yourtes surgissent, des roulottes, containers ou cahutes en bord de route, je retrouve l’ADN du pays. On a envie de caresser la douce rondeur des collines de velours gris vert. Coucher de soleil devant le musée du Géant Kojumkul, visité rapidement. Ce soir nous dormons à Kyzyl Oï, chez l’habitant, dans 2 maisons différentes.

Jour 4 – Mercredi 16/08/2023

Ce matin, après un petit déjeuner copieux, c’est Atelier portrait. D’après une photo fournie, dessiner sur un calque, à trait continu, sans lever le crayon, puis portrait aquarellé sans contrainte. Juste après, le couple de voisins arrive, Atyrkoul portant fièrement son Elechek (chapeau traditionnel féminin inspiré de Kourmandjan Datka) et Avas, son Kalpak. Tous 2 posent pour nous. Intense concentration. Tout le monde est sous le charme. Oubliée la peur du portrait. Nos modèles sont fiers de figurer dans nos carnets, voyageant jusqu’en France.

Nous partons dessiner le fameux cimetière de Kyzyl Oï. Ici l’ancien cimetière musulman se dresse sur la colline surplombant le village, parsemé de stèles et petits mausolées dont certains reproduisent la forme de la yourte, symbole identitaire du pays. Je fais une démo. Dessin très rapide pour poser les formes, puis aquarelle en commençant du plus clair au plus foncé. Comme toujours, pas assez de temps pour finir, d’autant que le soleil nous assaille et qu’il est difficile de trouver un coin d’ombre. Mais c’est si beau, l’ambiance reposante et ces moments précieux.

Ségolène a dessiné un mausolée du cimetière local dans le carnet accordéon. Le déjeuner chez nos hôtes est le bienvenu.

14h – Départ, direction lac Song Kul en soirée, à 3016 M d’altitude. Arrêts photo le long de la rivière Kokomeren et les falaises orangées sur fond de verdure, parfaites complémentaire sous ciel azuréen. Plus tard, arrêt aux gorges de Karakétché à 3400 mètres avant de continuer le périple. La piste commence, c’est long, très long. Alex adore nous trouver des hébergements le plus loin possible, il dit « Plus c’est loin, plus c’est beau ». En effet, nous arrivons à 20h 30 au (dernier) Camp Oulouch. Magique. Le coucher de soleil flamboyant sur le lac fascine, aucune végétation ni arbre alentour, c’est la steppe intégrale et l’horizon infini, animée par le galop de quelques cheveux en liberté. Dans les yourtes, les poêles à charbon ronronnent pour la nuit : nous les partageons à 4, après avoir visionné ensemble, les carnets de l’équipe. Léa remplit ses mirettes du paysage fascinant, elle en rêve depuis si longtemps.

Jour 5 – Jeudi 17/8/2023

De 9h 30 à 10h30, j’organise un « atelier- mise au point » sur les difficultés rencontrés jusque là, comment travailler perspective, couleur, mise en page, avec quelques exemples.

Nos voisins de yourtes sont de sympathiques Belges dont l’animateur a organisé avec les locaux, un jeu de Kok Borou (ou Oulak Tartysh) issu du Bouzkachi Afghan. 2 équipes à cheval se disputent une carcasse de chèvre sans tête. Après l’avoir attrapée, ils doivent la déposer dans le but adverse matérialisé par des pneus entassés (kazan). Ils nous invitent à assister au spectacle. Pas trop fan, mais on sait qu’une telle occasion ne se reproduira pas. Certaines dessinent, d’autre pas, je n’impose rien, découverte totale pour tout le monde. Les cavaliers sont jeunes, même très jeunes. L’entraineur leur offre des tranches de pastèque pour leur donner des forces. Les jeunes cavaliers se ruent sur le terrain avec ardeur.

Un peu plus tard, nous montons à pied une colline qui domine le lac. Ici, nous peindrons le superbe panorama, à l’aquarelle directe. On a scotché le tour avec un gros scotch de masquage, c’est net. Mouiller le papier, spontanéité du geste, éviter de revenir sur les couleurs. Je surveille l’évolution du travail, donne un coup de main ici, un conseil là. Nous redescendons. Petit stop près d’une éleveuse qui trait ses juments et nous invite dans sa yourte familiale à goûter le fameux koumis, le lait de jument fermenté. Tout le monde boit avec plus ou moins de grimaces. On s’habitue à l’amertume. Tous les enfants sont réunis, contents de voir nos dessins. Nous décidons de revenir dans l’après midi pour les croquer. Dans le carnet accordéon, Christine dessine une belle yourte au bord du lac.

Après le repas, temps de repos. A 15h30, nous nous plaçons près des yourtes pour en dessiner 3 en enfilade (et en perspective) au feutre sur papier Kraft, découpées ensuite. On en fera un pop-up sur la double page. Partons sur le jailoo (pâturage d’été) retrouver les enfants. Un garçon, 3 filles et un bambin nous attendent et prennent la pose un moment. Bien installés pour croquer, les portraits s’enchaînent avec succès. Après le diner, la soirée se termine sur le Dance Floor improvisé par les locaux et les belges. La House Musik locale est vraiment entrainante et on se laisse aller à danser autour du feu de camp. Alex et les chauffeurs Davran et Serguei ne sont pas en reste et participent à l’ambiance festive. Léa est aux premières loges, elle aime danser, ça fait plaisir à voir.

Jour 6 -Vendredi 18/08/23

Aujourd’hui, but du jour : le fameux Caravansérail de Tash Rabat. La pluie s’est invitée cette nuit et n’en démord pas, mais ça n’empêche pas la bonne douche chaude. L’atelier « finitions » de 9 à 10h 15 permet de terminer les pop-up et autres pages. La pluie a l’élégance de s’arrêter quand nous partons.

10 h- Premier arrêt croquis au tombeau des guerriers et frères jumeaux Taylak et Atantaïn Batyr, chefs Kirghiz luttant contre les envahisseurs de Kokand. Consigne : travail au feutre direct et rapide (1/4 d’heure maxi). Un rayon de soleil flirte avec les mausolées de terre, inspirant tout le monde.

Nous reprenons la route toujours aussi sublime. Après le col de Moldo Acho, nous arrivons à Baietov, petite ville où le Staff part faire quelques courses de ravitaillement. Certaines partent avec eux, d’autres dessinent la petite mosquée. Nous reprenons la route.

Arrêt croquis rapide sur la carte grattée que je distribue à chacun(e). J’ai gratté au papier de verre 11 cartes postales, effaçant le sujet mais faisant ressortir de légères traces de couleur sur un fond abrasif qui « accroche » un peu. Dessin au feutre noir avec ombres hachurées. C’est chouette.

Un peu plus tard, nous stoppons à 3397 m. au col MELS (Marx, Engels, Lénine, Staline, oui quelle imagination), un des plus beaux cols Kirghiz sous un ciel lumineux. Une photo de groupe s’impose. Enfin, la montagne At Baché nous remplit d’admiration. « La journée en bus a été longue, mais les paysages sont tellement splendides, qu’on oublie vite la longue route » dit Ségolène. Oui une journée de bus ! Tach Rabat se mérite, mais pas mal d’arrêt dessins ont permis de profiter du panorama. Et Françoise a dessiné Chirine au lac Song Kul sur le carnet qui circule.

Il faut dire aussi que nos chauffeurs sont au top, aussi bien (le beau) Davran que Sergueï. Tous 2 sont, non seulement ultra professionnels au volant, mais ils aident chaque fois qu’on arrive sur un site, pour transporter les bagages, préparer les repas ou mettre la table. Chapeau les gars ! D’ailleurs, dans mon bus, Léa et Pascale échangent des mots de Français avec Davran contre du Kirghize (ou Russe) en retour. Ca marche plutôt bien.

20h 30 – Nous arrivons enfin à Tash Rabat, en pleine nuit. Repas dans le container-resto, qui a été augmenté d’un étage depuis notre venue de 2019. Quelques unes goûtent au bain, façon Hammam, pas moi, il fait trop frais dehors. Ce soir nous partageons la yourte à 3 seulement.

Jour 7 – Samedi 19/08/23

Tash Rabat (gorge resserrée) A la fin du XIème siècle, les moines Nestoriens, à l’origine de cette forteresse, convaincus que Jésus était un prophète, sont chassés par les Chrétiens, puis par les Mongols et l’arrivée de l’Islam. Ici, les croyance, Zoroastrisme (Dieu Soleil), Tengrisme (forme du ciel) étaient mieux implantées que les religions. Le Caravansérail construit en forme de croix, comporte 33 pièces aménagées, couloirs, dortoirs. Lieu incontournable d’étape sur la route de la soie, les chevaux n’étaient pas autorisés à pénétrer à l’intérieur. Les étapes, souvent de 130 km, permettaient de remplacer entièrement l’équipage équin. Avec le temps, d’importants changements ont modifié le site, démoli, reconstruit, restauré, il a été un lieu de commerce et d’échanges essentiels. Le mystère persiste sur de nombreux tunnels creusés sous l’édifice, dominé par la majesté des montagnes du Tian Shan, sublime et minéral.

Consigne : Je distribue des photos de Tash Rabat. Prévoir le cadrage de sujet sur sa feuille du carnet, en intégrant un morceau de photo découpée. Dessin au crayon puis aquarelle. Réfléchir à l’élément intégré qui se fondra dans l’ensemble. Tout le matin, je reste avec l’équipe pour découper, aider, conseiller, proposer. Le soleil est au rendez-vous, de même qu’une famille prête à nous vendre des souvenirs made in Kirghizstan, nouveauté par rapport à 2019. Tout le monde réussit le challenge. Un groupe part avec Alex pour un petit circuit pédestre dans la montagne. Pendant que le reste du groupe rentre au Camp, (pratique, c’est à 5 minutes), j’en profite pour peindre moi aussi Tash Rabat, côté gauche.

Après le repas, nous levons le camp, c’est le cas de le dire. Direction Naryn pour remonter doucement vers le nord est. Visite du petit musée de Kochoï Korgon, évoquant la vie Kirghize et son histoire. Juste à côté, dans une grande pièce, plusieurs familles sont réunies pour une célébration festive. Ca danse, chante, mange, boit. On nous invite au son de l’accordéon. Un homme, kalpak sur la tête entonne d’une voix grave, l’épopée de Manas. Il sont vraiment accueillants et aimeraient qu’on partage le repas avec eux (c’est déjà fait). On repart les poches pleines de beignets et bonbons en les remerciant vivement ! L’hospitalité Kirghize n’est pas un mythe !

Nous arrêtons les bus le long de la rivière At Bachy. De superbes crêtes d’argile la surplombent dans une tonalité bleu orangée que nous saisirons avant que le soleil décline. Petite démo rapide, 20 minutes accordées, aquarelle directe. Kathy peint ces collines et un peu de bétail, sur le carnet accordéon. Ca valait vraiment le coup de s’arrêter.

18h45. Arrivée à Naryn au Grand Khan Tangri Hôtel, grande classe et tout nouveau. La douche sera bonne. Le restaurant qui dépend de l’hôtel ne sert plus d’alcool depuis quelque temps. Nos chauffeurs vont acheter de la bière en ville que nous consommons pendant le repas. Retour à l’hôtel où, cette fois-ci, nous avons le temps de détailler tous les carnets. C’est tellement enrichissant. La salle qui nous est attribuée permet de dessiner sur place. L’argousier cueilli par Alex cet après-midi est le sujet prédestiné.

Jour 8 – Dimanche 20/08/23

Après le Petit Déjeuner, visite rapide de Naryn, grandes places, Mosquée, marché. Mais ce soir nous devons arriver au lac Issyk Kül et la route est longue. Arrêt au pont de la rivière Naryn qui prend sa source au glacier Petrov près d’Issyk Kul.

Pendant le trajet, Alex évoque le quotidien Kirghiz et répond à nos questions. 20% des voitures roulent au gaz (grâce à Gasprom). Pour remplir la Mer d’Aral en Ouzbékistan, il faudrait arrêter la culture du coton qui a déjà beaucoup diminué au profit du tourisme, représentant 50% des ressources. Ce dernier devrait être multiplié par 2 ou 3 dans les années à venir, selon la nouvelle politique Ouzbèke. La guerre de l’eau a commencé. En Afghanistan, la construction d’un grand canal a démarré, détournant 30 à 40% de l’Amou Daria qui passe dans leur pays. Ca va poser un sérieux problème aux pays alentour et le Kazakhstan préfère jouer la carte de l’aide économique pour ne pas heurter frontalement son voisin et éviter le conflit. On quitte la région de Naryn pour entrer à Kochkor par le col Dolon.

Kochkor -Arrivée à la fabrique de shyrdak (tapis de yourtes en laine)par une coopérative de femmes. Fatima explique les différentes étapes du travail, les 2 tontes de moutons au printemps et en automne. La laine du mouton est posée sur un peau de vache, on tape dessus avec 2 baguettes de fer pour enlever la poussière (pas de lavage). Très physique, pendant 20 minutes, on comprend pourquoi les femmes sont costaudes ici. 2 à 6 couches sont enroulées dans un tapis de paille. A ce stade, il fut marcher, danser dessus pour le compacter. Promptement, sous une musique folklorique, 4 fillettes, tout de blanc vêtures, surgissent et dansent pour animer l’atelier. C’est charmant.

Pour le shyrdak, la laine non lavée garde le gras du mouton, très imperméable naturellement. Il est fabriqué en 2 parties recto et verso, motifs découpés puis cousus ensemble pour surligner le dessin. Quant aux motifs, ils ont tous leur signification : bouquetin, chameau (animaux inoffensifs) vagues (amitié) mouton (santé, richesse) homme (force) biche (féminité, amour) oeil de chameau (protège du mauvais esprit) tulipe (tendresse) et les couleurs aussi Vert = désert, rouge = soleil, jaune = feu, bleu = eau, ciel.

Consignes : Coller ça et là, sans intention préalable, des morceaux de papiers de soie que je distribue. Il faudra utiliser ces couleurs pour dessiner dessus, à côté, créer et animer une ambiance colorée en croquant outils, motifs, tapis, ustensiles, ciseaux, paille, etc… Un peu d’aquarelle, ce sont surtout le dessin et les MOTIFS qui lient l’ensemble.

Quelques achats dans la boutique qui vend ici tout ce qu’elle fabrique en direct. Les femmes travaillent chez elles pour le compte de la Coopérative, aussi c’est important de les aider en montrant notre intérêt pour cette belle initiative locale, qui perdure depuis l’ère Soviétique. Ce soir, Pascale a choisi le camp de yourtes de Tash Rabat sur le carnet accordéon.

Longue route après cet arrêt pour le lac Issyk Kül. Bientôt, la piste remplace le goudron, gorge et canyons se succèdent. Comme dit Alex, « le plus loin, donc le plus beau ». En effet, ça se mérite et nous ne sommes pas déçu(es) en arrivant. La vue est superbe au Camp Feed Nomad, que je découvre. Seules touristes, on se répartit les yourtes à 2. Je suis avec Kathy. Tout est prévu, toilettes, douches… et la plage de SABLE bordant le lac, d’un calme immuable, nous accorde une nuit de rêve.

Jour 9 – Lundi 21/08/23 – Lac Issyk Kül

182 KM de long sur 70 de large, (surface de la Suisse), le lac Issyk Kül , véritable mer intérieure pour les Kirghiz renferme quelques secrets. Il y aurait des sources d’eau chaude à l’intérieur et des vents contraires provoquant des vagues pouvant aller jusqu’à 5 mètres de haut. De plus, son niveau monte et descend suivant des cycles de 100 ans. Actuellement il commence à descendre.

8h30 Après le petit déjeuner, atelier « personnage et postures« . Utilisation du feutre noir puis du Pentel encre de chine. Je pose pendant une petite heure. Certaines découperont les poses pour apporter de la vie à leurs paysages.

Aujourd’hui, c’est l’utilisation du carnet accordéon à 3 plis préparé en amont, que chacun(e) utilisera comme support de reportage graphique « Une journée au lac Yssik Kül ».

10h 15. Nous partons en voiture jusqu’au bas de la falaise qui surplombe le lac. Petite rando pédestre d’une demie heure pour accéder à la corniche, ça grimpe sec jusqu’au terre-plein où la vue à 360° est à couper le souffle. D’un côté, le lac s’étale nonchalamment de l’autre, montagnes dentelées brunes, bronze et calcaire. C’est sublime, même si les photos ne rendent pas totalement la merveilleuse récompense. La majorité a choisi le côté lac, Sylvie et Pascale préfèrent la montagne. Il fait très chaud là-haut, chapeau et crème solaire indispensables. Un couple et son guide nous rejoignent et nous prennent en photo.

Repas dans la grande yourte restaurant aux tapis colorés. On s’assied par terre pour manger, les tables n’ont pas de pieds. Tout est délicieux et naturel sans chichi. Et le personnel charmant.

Cet après midi, c’est off, variations entre farniente et un brin de peinture, c’est le moment ou jamais de remplir ce carnet accordéon car demain matin, c’est départ. Soleil et température de l’eau invitent à la baignade sous le parasol solitaire ensablé, d’un côté l’eau, de l’autre, la montagne au loin partiellement enneigée. Quel bonheur d’être ici, personne n’avait imaginé un tel panorama, paisible, sans touristes, zen. A l’abri de l’ombre, les sujet ne manquent pas, justement la paillote et ses hamacs colorés, yourtes plantées comme des champignons au bord de l’eau, parasol solo sur la plage, intérieur des yourtes. Après avoir bien rempli mon accordéon, je pars me baigner avec Françoise et Kathy. L’eau est douce, tiède, légèrement salée, sensation de bien-être garantie.

La consigne ici, c’est d’utiliser différents outils, feutres de couleur, crayon de couleur, aquarelle, terre de cassel, pinceau encre de chine pour du noir et blanc, sans oublier de ménager un pavé de texte, « sans ça c’est juste un livre d’image ». Sur le carnet qui circule, Léa a choisi la paillote et son hamac zen.

Alex a préparé avec ses acolytes, un super apéro (ah oui, les fameuses courses à Baïetov). Vin blanc, bières, amuse-bouche, fèves, amandes, noix de cajou, cacahuètes, rien ne manque. Et nos chauffeurs ont préparé un barbecue de mouton, on est repu(e)s avant l’heure du repas. Le soleil se couche indolemment sur ce paysage idyllique. C’était ma journée préférée, tout le monde est d’accord.

Un groupe de photographes est arrivé et nous partageons l’espace. Plus tard, Alex prépare un feu de camp et nous parle « géopolitique d’Asie Centrale ». 2 photographes se joignent à nous, passablement éméchés. Il semblerait que l’un d’eux n’a pas retrouvé sa yourte, la belle étoile l’accompagnait.

Jour 10 – Mardi 22 août 2023

Lever du jour 6h 30, aurore magique sur le lac et ses champignons blancs. Après le petit déjeuner, nous quittons Feed Nomad à regret, tout en retenant cette excellente adresse. Illich le boss, nous accompagne au bus, ravi de notre passage, un peu trop court à mon goût. En 2019, notre camp avait une plage de galets, moins sympa qu’ici et je ne m’étais pas baignée, ici c’est le rêve.

Ce matin, nous partons à Jaï Chi, retrouver Ruslan l’aiglier et son aide (et oui en 2019 nous l’avions déjà rencontré). Il parle un anglais parfait, Alex traduit. Je lui présente mon livre Grandeur Nature et lui montre la page où il figure. Surpris, il sourit franchement, ravi de se découvrir ainsi, on prend la photo.

Cette pratique de chasse à l’aigle, pratiquée dans cette région, interdite sous l’ère Soviétique renait depuis l’indépendance. On est maitre aiglier de génération en génération. Les maîtres cachent les yeux de l’aigle pour qu’il reste concentré. Les femelles sont plus puissantes que les mâles et peuvent ramener loups et renards. Ils vivent entre 50 et 60 ans. Durant les 20 premières années, ils n’ont qu’un seul maître. Après 20 ans d’exercice de chasse, l’aigle relâché, retrouve sa compagne qu’il garde toute sa vie.

A la fin, Ruslan propose de porter l’aigle, grâce à l’épais gant de cuir qui protège des serres redoutables. Colette, Sylvie essaient et le trouvent très lourd. Dans le carnet accordéon, Bernard dessine Ruslan et son aigle avec le chien en premier plan. Bravo. Pas d’obligation de dessiner sur ce spot trop rapide.

Il est temps de continuer jusqu’à Kyzyl Tau où nous attend la famille de fabricants de yourtes (déjà vue en 2019). Pas de consignes particulières, juste quelques instantanés de scènes de vie, bois cintré peint en rouge vif, les pièces de feutre, portraits de femmes en plein travail (45 minutes).

Nourbek cintre toujours ses kiregué pour l’ossature de la yourte, dans une pièce sombre, Gulbara la mamy, coud les pièces de feutre garnissant l’intérieur des yourtes en compagnie d’une voisine. Je lui montre mon livre et son portrait, elle est stupéfaite. Latifa, sa petite fille qui devait avoir autour de 14 mois à l’époque est une petite coquine de 5 ans qui aime faire des grimaces à tout le monde. Enfin apparait Nourkaïm, la jeune maman, un voile blanc sur la tête, elle est fière de figurer dans mon livre et on prend une photo ensemble.

Nous arrivons à 14h30 au restaurant attenant à un tout nouveau camp de yourtes sophistiquées pour touristes friqués, dont certaines sont en forme de bulle avec une immense fenêtre donnant sur la vallée et sanitaires intérieurs. Trop luxueux et surfait à mon goût, on s’éloigne trop du concept de la yourte. Il y a sûrement du WIFI à l’intérieur. Je préfère celles que nous fréquentons. Notre but, ce soir c’est Karakol, la ville tout à l’est du pays et il y a encore de la route à parcourir.

Justement, comme il est trop tard pour le Canyon Skazka prévu initialement, nous partons pour Jety Ogouz sous un ciel menaçant. Arrivés sur place, je choisis les fameux rochers des « 7 taureaux » aux couleurs orangées et jaunes crépitant sous les premiers éclairs. Consigne : Craies Art Graph aquarellables. Je les passe légèrement sur chacune des pages pour créer un fond brique. Un peu d’eau va fondre tout ça et on peint par dessus. Tout le monde démarre, soudain… la pluie s’invite, gentiment puis plus présente. Certaines lèvent le camp prestement, mais une trouée de soleil transforme la montagne. Soudain les 7 taureaux rougissent, rugissent, s’enflamment ! juste avant que les rochers ne s’enfoncent dans la brume. Vibrato magique !

Nous arrivons à Karakol à 20h 15, accueillies dans un petit hôtel désuet mais confortable le Tangaytay. Je retrouve ma solitude hôtelière. La pluie redouble de violence quand nous partons diner dans un joli restaurant branché du centre. Au retour, on feuillette tous les carnets.

Jour 11 – Mercredi 23/08/23 Karakol

8h30 à 9h30 -L’hôtel a mis à notre disposition une grande salle, nous nous réunissons ce matin pour l’atelier « pochoirs, tampons et finitions ».

Nous partons dans la ville de Karakol pour une première visite de l’église orthodoxe de la Sainte Trinité commentée par Alex, avant une visite de l’intérieur. Initialement construite en 1835, elle a été détruite par un tremblement de terre et l’incendie des Bolchéviques qui la transforment alors en centre sportif. Restaurée en 1986, elle accueille l’importante communauté Orthodoxe de Karakol. Icônes, encensoirs, peintures et candélabres imposent une réelle somptuosité à l’ensemble.

Consigne : D’abord, cadrer une partie de l’édifice. Dessin au crayon puis feutre (ou feutre direct). Coller une large bande de scotch de masquage pour « cacher » la partie Focus qui restera simplement en contour feutre. Aquarelle sur tout le reste, marron, vert, doré. A la fin, enlever le scotch, le contraste noir & blanc /couleur ressortira parfaitement. J’aide particulièrement sur la perspective, pas évidente avec tous ces petits décrochements, clochers, avant-toits et bulbes dorés. Conseils, aide, suggestions pour les choix successifs, tout le monde est tellement concentré et le temps imparti passe si vite ! il est temps de ranger. Je connais la complexité de ce sujet mais vous vous en tirez plutôt bien. Photo de groupe, les dessins étalés sur les marches nécessitent des finitions, mais l’essentiel est d’avoir joliment restitué l’ambiance de cette magnifique église qui méritait bien sa restauration.

Après un repas gargantuesque de Chahliks (brochettes géantes!), passage dans un nouveau concept store « vente locale de produits de commerce équitable » fabriqués sur place. De petits cadeaux qui parleront du pays à vos amis. Puis nous partons à la Mosquée Doungane pour laquelle nous avons fait de beaux pochoirs bleus ou violet à l’atelier de ce matin. L’idée c’est de la dessiner en partie sur ce pochoir. Certaines avaient prévu de se faire masser à l’hôtel et le groupe est un peu dispersé. Pour ma part, tunique sans manche, chaleur oblige, je suis contrainte à m’attifer d’un longue houppelande bleu (qui traine par terre) et d’un foulard sur la tête. Dans mon sillage, Christine et Sylvie subissent le même sort. Les autres, en pantalon ou foulard étalé sur les épaules passent à travers. J’ai l’air d’une vrai godiche empêtrée avec sac à dos et siège à la main, j’éclate de rire, Bernard prend la photo, pour la postérité.

Musulmans d’origine Chinoise, les Dounganes se réfugient au Kirghizstan frontalier au XIXème siècle. En 1907, l’architecte Tjou-Si et ses équipes, venus de Pékin, édifient cette mosquée sans un seul clou, par accroches ou rainures résistant aux tremblements de terre. Son toit recourbé façon pagode décoré de motifs floraux repose sur 42 piliers. Le minaret en bois carré bleu interpelle. C’est un petit joyau d’art Sino-Musulman. Les Dounganes sont parfaitement intégrés à Karakok et très appréciés de la population, leur porte reste toujours ouverte . Mais bon, il faut se « camoufler » pour rester dans l’enceinte de l’édifice. Ce sujet atypique a plu à tout le monde. Quel bon moment ! Ghislaine a dessiné dans le carnet accordéon, une Lada sur la route, longeant les montagnes.

Impressions des « massé(e)s » . 2 options, masseuse vigoureuse, elles sont un peu pantelantes, douce, elles sont apaisées, zen. Repas délicieux de poissons au restaurant. Retour à l’hôtel, on parcourt les carnets du jour. Je distribue les « Post-it » avec 5 questions, pour le debrif. A rendre pour le lendemain soir.

Jour 12 – Jeudi 24/08/23

Aujourd’hui, nous continuons de longer la rive nord du lac Issyk Kul en remontant doucement vers Bichkek. Ce matin, direction le Musée Przejevalsky (près de Karakol), célèbre explorateur d’Asie Centrale, d’origine Polonaise. Naturaliste, géographe et officier dans l’armée Impériale Russe (1839 – 1888) accompagné de son ami Rabarousky, qui dessinait ses voyages, carnettiste avant l’heure. Premier européen découvrant cette unique espèce de petit cheval sauvage, il lui donna son nom « le cheval de Przejewalsky. » Il rêvait d’arriver à Lhassa, hélas gravement malade à Karakol, il y meurt et est enterré ici.

Nous partons dans la région des sources d’eau chaudes, où nous mangeons. Des familles entières barbotent dans de petits bassins cernés de lourdes pierres, remplis de bambins. Franchement, sans snober, nous ne sommes pas à notre place ici, les tee-shirts remplacent les maillots de bain. Les nôtres resteront dans nos sacs. Retour au bus où une longue route nous attend. Dans le bus, je fais un débrief du carnet à chacune, conseillant, proposant, encourageant toujours pour améliorer l’ensemble.

Arrêt à Tcholpon Ata. Visite et dessin des fameux pétroglyphes. Véritable musée à ciel ouvert, le site dévoile des milliers de roches portant des dessins de mouflons, chevaux, chameaux et scènes de chasse. (et les toilettes sont à ciel ouvert! )

Consigne : Cadrer une partie du sujet (peu de temps). Après un passage de Craie Art Graph (pour ocrer le fond), passer un coup de pinceau humide et dessiner cette mer de rochers au crayon à l’huile Cretacolor ou crayon de couleur. Utilisation du feutre blanc pour les dessins sur les rochers. Rehauts à l’aquarelle. (25 minutes seulement).

Alex nous a réservé une petite surprise pour la suite. Léa est carrément fondue de chameaux (à 2 bosses) et veut absolument en voir avant son retour. Après avoir roulé une bonne heure, nous arrivons chez un ami d’Alex, éleveur de chameaux et chevaux, dans la région de Tchon Kemin. Hans, d’origine Allemande a créé son élevage de chameaux ici, après avoir rencontré l’amour d’une belle Kirghize. Il nous présente la grand mère, groupie de la troupe. Les femelles se reproduisent tous les 3 ans, leur gestation dure 14 mois. Ces belles bêtes peuvent vivre jusqu’à 80 ans. Sourire radieux de Léa, nous aussi.

20h 30- Arrivée au Gite de Tchon Kemin où nous attend la famille pour nous servir le diner. Le sourire de la charmante Aïzada réconforte autant que le repas roboratif. Nos chambres sont superbes, nickel, coquettes et la vue, le lendemain matin, vaut bien une petite pochade rapide. Ici c’est la montagne, les températures ont fortement baissé. Nos hôtes et hôtesses sont adorables, aux petits soins comme toujours.

Jour 13 – Vendredi 25/8/23

Ce matin, nous quittons notre Maison d’hôtes avec regret, direction Bichkek. Dans le bus, je continue le briefing des carnets avec chacune, agréablement récompensée par les merveilles des unes et les progrès incroyables des autres. L’objectif « être fier(e) de son carnet » est atteint. Après le repas, dernier sujet « La tour de Bourana » (XIème siècle).

Vestige de la cité de Balasagoun, capitale des Karakhanides, la tour de Bourana se dresse fièrement sous un ciel changeant. Les Balbals, stèles funéraires (entre V et XI Siècle) révèlent quelques personnages bouddhistes. Le sujet s’impose de lui même. Cette fois, pas de contrainte, on fait comme on veut, en gardant quelques instants pour croquer des pierres tombales qui occupent toute la partie Est du site.

Nous arrivons à Bichkek à 16h 30. Achats de fruits secs et souvenirs au grand marché d’Ochd’. A 18h, nous sommes à l’hôtel. Je dois récupérer les pourboires des chauffeurs et Alex et faire les photos des pages sélectionnées dans chaque carnet. C’est intense. Après une douche rapide que je m’octroie enfin, je descend rejoindre le groupe pour notre dernier repas d’adieu, dans un restaurant proche de l’hôtel. J’ai préparé un petit mot de remerciement pour chacune et Bernard, sans oublier chauffeurs et Alex. Et je reçois un petit cadeau souvenir, une carte remplie par tous avec la fameuse photo où j’éclate de rire à Karakol. Trop mignon. Léa a sorti sa robe fluide à dos nu, canon. Quelques verres aidant, la joie et l’allégresse éclatent sur les photos. La majorité du groupe part demain à 7h, dernier au revoir au petit déjeuner, car moi, JE RESTE pour le repérage du Kazakhstan qui débute le 30/8 avec Alex et Nicole qui me rejoint le 27/8. A la lecture de vos différents post-it, force est de constater que vous êtes tout(e)s content(e)s. Ce pays est enchanteur et nous avons eu du beau temps dans l’ensemble, sauf petite pluie à Song Kul. Pour ma part, je suis également ravie de votre groupe de 11, toujours en harmonie, radieux et ouvert à la découverte de cette culture particulière d’Asie Centrale qu’Alex a si bien su nous faire aimer.

Une suite du voyage a lieu a Lyon au Café la Cloche rue de la Charité, le mercredi 14 février. Sont présentes Colette, Françoise, Ségolène, Nicole, Bernard, Ghislaine et moi. On découvre les carnets terminés. Certaines ont travaillé d’après leur photos sur les sujets non traités sur place. Françoise a peint un petit extrait des mosquées locales et la belle façade bleue de l’office de tourisme de Karakol et Ségolène s’est amusée à croquer les « petits coins » aussi typiques qu’odorants. Colette, Françoise et Ségolène ont imprimé leurs photos sous forme de livre sur internet et on se replonge avec bonheur dans les souvenirs de ce merveilleux pays qu’est le Kirghizistan, authentique et tellement NATURE.

Nous nous reverrons pour le stage au Kazakhstan du 3 au 14/8/2024, complet à ce jour.

Previous

STAGE CARNET DE VOYAGE au KAZAKHSTAN en Septembre 2024

17 Comments

  1. Marcelle LUTRIN

    Super ce compte rendu qui ma fait revivre le voyage que j’ai fait en 2019,
    dans ce pays riche en diversité de paysages, de cultures, de rencontres
    et le carnet de voyage que j’ai réalisé accompagnée par Marie et toutes les participantes.
    J’attends impatience le voyage au Kazakhstan

    • Marie STRICHER

      Ravie de raviver de beaux souvenirs. Le Kirghizstan est inoubliable. C’est pourquoi j’aime y retourner en emmenant de nouveaux groupes. Mais je suis sûre que le Kazakhstan n’a pas fini de nous surprendre également. Au plaisir de nous revoir, Marcelline. Bises Marie

      • Brigitte Didillon

        J’ai fait ce voyage en 2019
        Une découverte magnifique, j’ai adoré les paysages somptueux, l’accueil et le sourire des habitants, notre super guide, et bien sûr la partie aquarelle avec Marie, très pro dans la préparation de ses stages. C’est grâce à elle que j’ai découvert l’Asie centrale (avec l’Ouzbékistan et bientôt le Kazakhstan) et j’adore !
        A bientôt Marie pour de nouvelles aventures !

  2. Marcelle LUTRIN

    Super ce compte rendu qui m’a fait revivre ce voyage que j’ai fait en 2019
    J’ai beaucoup aimé ce pays pour la richesse et la diversité de ces paysages, de ses cultures, des rencontres. Le carnet de voyage que j’ai réalisé me laisse le souvenir de Marie, son aide et ses conseils ainsi que toute l’équipe : guide et aquarellistes
    J’ai hâte de partir pour le voyage au Kazakhstan

  3. Bernard Soeure

    Merci Marie pour ce très beau et intéressant journal qui vient utilement compléter nos carnets.
    Après tant de fabuleux paysages, de belles et touchantes rencontres avec les kirghizes, de continuelles découvertes dans cet état d’Asie centrale encore méconnu, nous restons imprégnés de tous les temps forts de ce voyage pleinement réussi grâce à toi Marie parfaite organisatrice, à notre érudit guide Alexandre et à nos dévoués chauffeurs. Je remercie bien sûr aussi le groupe de participantes à ce voyage qui m’a accepté en son sein avec une grande délicatesse.

    • Marie STRICHER

      Merci beaucoup Bernard pour ton commentaire. Nous aussi, avons apprécié ta présence discrète, toujours en accord sur les thèmes, lieux, techniques et parcours. Ghislaine et toi êtes tellement complémentaires que votre duo complice a été vraiment apprécié de tout le monde. Oui nous avons eu la chance d’avoir le meilleur guide, Alex l’érudit, et des chauffeurs attentionnés. Et tes aquarelles terminées après coup, apportent une note colorée à l’ensemble. Bravo à toi et encore merci pour ta présence, c’était un plaisir partagé. Reviens quand tu veux, la porte est toujours ouverte, à toi et Ghislaine.

  4. Françoise Salmon

    Quel beau programme ce voyage, avec des découvertes aussi bien des différentes techniques pour le carnet de voyage que tous ces merveilleux paysages ainsi que des interactions avec la population locale. Cela promet un superbe voyage au Kazakhstan où j’aurai la joie de me rajouter à votre groupe. À très bientôt pour croquer le Kazakhstan !

    • Marie STRICHER

      Bonsoir Françoise, oui en effet, je suis sûre que tu apprécieras ces paysages, coutumes, cultures si méconnues en Europe et des gens très attachants. Ravie de te compter dans le groupe Kazakhe de cette année.

  5. Françoise

    Super Marie, avec tous les détails et les noms de lieux ou de personnes que nous n’avions pas eu le temps de noter; Entre ton récit, les carnets , les dessins de chacun(e)s et l’album photo, on a des souvenirs très complets, qui vont rester longtemps dans nos coeurs, de ce beau voyage.

  6. Brigitte Didillon

    J’ai fait ce voyage en 2019
    Une découverte magnifique, j’ai adoré les paysages somptueux, l’accueil et le sourire des habitants, notre super guide, et bien sûr la partie aquarelle avec Marie, très pro dans la préparation de ses stages. C’est grâce à elle que j’ai découvert l’Asie centrale (avec l’Ouzbékistan et bientôt le Kazakhstan) et j’adore !
    A bientôt Marie pour de nouvelles aventures !

  7. Gehin

    Bravo Marie et tous les stagiaires. J’ai lu le blog jusqu’au bout et franchement on apprend beaucoup sur le pays et les photos et dessins agrémentent largement le propos. Merveilleux et authentique, le voyage « carnet de voyages  » est tentant. Merci Marie.

    • Marie STRICHER

      Merci beaucoup Françoise. J’ai un peu traîné pour faire ce récit mais je sais qu’il rappelle beaucoup de souvenirs et en hiver, ça fait de se rappeler les merveilleux moments passés sur place avec une équipe au top. Merci pour tes compliments c’est sympa.

  8. Marie O 04

    Magnifique reportage… je suis enthousiasmée, autant par les paysages, les rencontres que par les techniques proposées pour réaliser les carnets…je comprends que les précédents/tes stagiaires restent fans ! et j’espère que le Khazakstan me permettra d’aussi jolies situations ! avec ces photos et ce journal du stage, on rêve avant , pendant et après !

    • Marie STRICHER

      Merci beaucoup Marie Odile. Oui je suis sûre qu’avec Alex et ce nouveau groupe, (dont quelques « anciennes ») nous aurons un super voyage à croquer et partager ensemble, c’est ça, on en rêve avant, on le vit et on en reparle après. Amitiés.

  9. catteau christine

    Mais quel plaisir et quel enchantement de relire ton récit de ce fabuleux voyage, découverte d’un pays aux mille facettes. Se replonger dans les steppes et les yourtes..Nous voila prêts pour la nouvelle aventure au Kazakstan qui clôturera et approfondira notre immersion dans ces pays d’Asie centrale.

  10. Lea

    Merci Marie d’avoir pris le temps d’écrire ce beau récit, qui reflète si bien les moments magiques passés lors de notre séjour au Kirghizistan. Ce fut le parfait mélange d’apprentissages artistiques, historiques et humains. Merci également à toute l’équipe locale, et aux participant.e.s, qui ont rendu ce voyage inoubliable!

    Lea.

    ps: le scotch de masquage, c’est la vie 😛

    • Marie STRICHER

      Bonjour Léa et merci pour ton commentaire. Oui l’idée générale formulée c’est la satisfaction de l’ensemble des participants(es). On a tous passés de super moments ensemble et ça fait du bien de les revivre 6 mois après, ils en ont encore plus de saveur. Oui le scotch de masquage, quelle parfait invention ! Merci et à bientôt.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2020 – Association Couleurs vagabondes – Mentions Légales